#Bac2016

Dans 90 jours, le Bac – La fiche de synthèse, mode d’emploi suite

En math, en physique, regroupez et triez les données en dégageant l’essentiel de votre cours : définitions, théorèmes, propriétés, formules à retenir. Complétez-les par des schémas, symboles ou figures. Faites de même pour les dates et les repères en histoire, les données économiques en géographie ou en économie, et même les « définitions » en littérature, etc. Sans oublier les fiches qui structurent un cours avec les idées essentielles qui, en quelques mots, résument la substance. Bien entendu, rien ne vous empêche de glisser ici et là quelques exemples afin d’illustrer le propos. Tout est bon pour faciliter votre attention et votre mémorisation et, cerise sur le gâteau, enrichir la copie d’examen !
Une fiche de synthèse n’est pas une copie conforme du cours, mais une mise en page intelligente et sélective des informations à retenir. Comme son nom l’indique, elle doit être synthétique ! Pour faciliter la mémorisation, employez toujours les mêmes codes : couleur, soulignage, surlignage, mise en forme…

Dans 91 jours, le Bac – La fiche de synthèse, mode d’emploi

Lors de vos révisions, et avant de rédiger une fiche, prenez l’habitude de vous poser ces questions de base :
Qu’est-ce qui est le plus important à apprendre, à connaître sur ce point ?
Qu’est-ce que l’on souhaite que je retienne : théorèmes en math, lois en physique, concepts dans les autres matières ?
Quelles connaissances essaie-t-on de me transmettre ?

Comment ce point est-il organisé ? Quels liens puis-je faire avec ce que je connais déjà ? Entre ces différents éléments ?
Quels sont les types d’exercices ou de questions sur lesquels je risque de tomber ?

Prenez l’habitude de ne jamais rester au premier degré, essayez toujours en parallèle d’avoir une réflexion sur les savoirs en jeu :
A travers ces savoirs, qu’attend-on de moi ? De quelle manière s’attend-on à ce que je les restitue ? Qu’est-ce qu’il me faut mettre en avant ?
Comment est-ce que je considère cette discipline ou ce chapitre ? Pourquoi est-ce que je ne l’aime pas ? Pourquoi ai-je des difficultés sur ce point ? Qu’est-ce qui bloque ?

Dans 92 jours, le Bac – L’art de la bonne note.

Pour que votre mémoire « imprime », il vous faut structurer le corpus de données sur lequel vous allez réviser. Pour augmenter votre efficacité, mettez en forme vos cours ainsi que vos notes, pour que l’essentiel ressorte et qu’il y ait des repères pour faciliter à la fois la mise en mémoire et la mobilisation des savoirs lors des épreuves. Mettez en valeur ce qui est important, en le surlignant ou en l’encadrant.

Prendre des notes, ce n’est pas copier sous la dictée le cours, c’est repérer au fur et à mesure l’essentiel des idées et les disposer sur une feuille de façon à faciliter les révisions, c’est-à-dire la mémorisation. La prise de notes devient ainsi une manière de comprendre. Elle vous permettra de mieux apprendre votre cours, grâce à la succession d’idées et de repères clairement identifiés.

Vous sont indispensables : une technique de prise d’informations et une façon de présenter, des abréviations. Pour que les notes soient pertinentes, il faut encore savoir circonscrire l’essentiel d’un propos : repérer le plan et noter des exemples significatifs ou des illustrations. Pour repérer l’essentiel d’un propos, ne pas perdre de vue le thème (ou la question) qui est traité(e). Rien ne sert de noter l’intégralité des phrases prononcées, il s’agit d’en saisir le sens général pour dégager le message (quelles idées le professeur souhaite-t-il faire passer » ?) et les points forts (quelle est la succession des arguments ou des sous-parties ?).

L’astuce : Pour la prise de notes, supprimez tout ce qui n’est pas indispensable à la compréhension de l’ensemble : tous les articles, tous les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension, les remarques adjacentes, les digressions et les reprises de la même idée, sauf si elles complètent l’argumentation.

Dans 93 jours, le Bac – Pas de bonne note sans…bonnes notes.

Stocker les informations utiles : Au premier regard, prendre des notes permet de repérer, saisir et conserver des informations, quelle qu’en soit la nature. Elles sont alors prêtes à être stockées dans un cahier, un classeur, une chemise, un dossier ou dans le disque dur de son ordinateur.

Leur donner du sens : Dès la prise de notes – du moins dès qu’on les reprend pour les mettre au propre –, il est possible de faire des rapprochements, d’envisager des liens ou des comparaisons entre des données de sources différentes, voire de les confronter pour mener à bien un projet de travail.

Être actif : Noter favorise grandement l’attention, l’écoute et la compréhension. On comprend mieux quand le cerveau est actif. Prendre des notes, c’est éviter de rêvasser sur le discours d’une personne ou la page d’un livre. En même temps, c’est trier, en d’autres termes repérer l’essentiel, c’est hiérarchiser et parfois reformuler ce qui est dit ou lu avec ses mots à soi.

Aider la mémoire : Prendre des notes, c’est encore favoriser la mémorisation des informations. La mémoire a besoin en permanence de s’appuyer sur des traces (un mot, un schéma placé à tel endroit de la page) pour retrouver plus facilement les données. Et cela d’autant plus qu’on possède une mémoire visuelle. Ni lubie de prof, ni outil de la bonne conscience des élèves, la prise de notes permet à chacun sans conteste de mieux restituer les connaissances engrangées.

Dans 94 jours, le Bac – Un philosophe sommeille en vous

La philosophie consiste à étudier les grands problèmes de l’homme et de la vie comme la justice, la démocratie, le bonheur, le temps ou l’amitié… Cette simple introduction suffirait, normalement, à convaincre les plus réfractaires de l’intérêt de la philosophie mais bien d’autres arguments nous viennent en tête…

La philo, c’est pas utile ?
Parfois oui, parfois non ! Est-ce qu’on est obligé de ne faire que des choses utiles dans la vie ? (Ça, c’est déjà un sujet de philo en soi.) Chaque jour, on fait bien d’autres choses qui n’ont aucune utilité non plus : regarder les Ch’tis à Las Vegas sur la TNT, jouer à la PSP, écouter Eminem en boucle, regarder Nabilla faire semblant de téléphoner… Pourtant on les fait quand même, alors pourquoi pas de la philo ?

La philo n’a pas d’utilisation pratique dans la vie quotidienne ?
C’est ce qu’on croit ! En réalité, elle donne l’opportunité de développer son esprit critique. C’est grâce à cet esprit que l’on fera des choix (bons ou mauvais, d’ailleurs) tous les jours. C’est grâce à elle que l’on prend l’habitude de réfléchir, et prendre des décisions plus librement. On est (normalement) plus autonome dans sa façon de penser. La philosophie ne sert à rien d’autre qu’à soi-même, elle sert à penser librement.

Dans 95 jours, le Bac – Organiser ses week-ends

Le week-end se prépare pour profiter au mieux du temps libre.
1. Évaluer la quantité de travail à faire dans le week-end. Vous pouvez ainsi répartir le travail dans le week-end, et évitez la surchauffe.
2. Déterminez avec précision le temps de travail et le temps libre en fonction de vos contraintes. Calculez le temps à consacrer à chaque tâche. Regardez l’heure régulièrement pour tenir le délai fixé. On reste ainsi concentré, exit rêvasseries et autres dispersions. C’est du temps gagné pour la console, le pc, le sport, voir le musée !
3. Préparez les contrôles de la semaine pendant le week-end. Cela permet de chercher une information manquante en amont et d’éviter les révisions paniques de la veille au soir pour un contrôle oublié.
4. Le week-end est le moment idéal pour faire un point : pour soi, sur la semaine qui vient de passer (qu’avez-vous appris ? à quoi cela va vous servir ?), sur la distance déjà parcourue (bon pour le moral) et celle qui reste à parcourir (anticiper c’est alléger).

Dans 96 jours, le Bac – Réviser, une valse à 3 temps : le troisième pas, anticipez le rush final

La phase aigüe commencera deux semaines avant l’épreuve. Dans cette période, vous travaillerez à plein temps avec un rythme soutenu sur des horaires décidés à l’avance et auxquels vous vous tenez. Toutes les fiches seront revues plus rapidement. Cette fois, les détails seront également assimilés et remémorés. Vous réciterez vos plans à voix haute, cela peut vous aider. Pour garder le rythme, prévoir aussi des exercices et des QCM.
Une dernière révision à très grande vitesse pourra avoir sa place deux jours avant l’échéance. Elle permettra de se mettre en tête une dernière fois quelques détails difficiles et de renforcer votre mémoire visuelle. Pour les exercices les plus complexes, lisez les solutions et essayez de les retenir. Enfin, prévoyez impérativement une coupure d’au moins une demi-journée entre cette ultime révision et l’examen. Vos connaissances seront à leur place dans votre mémoire à long terme, sans sensation de télescopage et d’écrasement, et vos batteries se seront rechargées. Très important ! Il vous faudra arriver à l’épreuve reposé et avec les idées claires pour affronter au mieux les difficultés.
La phase aigüe commencera deux semaines avant l’épreuve. Dans cette période, vous travaillerez à plein temps avec un rythme soutenu sur des horaires décidés à l’avance et auxquels vous vous tenez. Toutes les fiches seront revues plus rapidement. Cette fois, les détails seront également assimilés et remémorés. Vous réciterez vos plans à voix haute, cela peut vous aider. Pour garder le rythme, prévoir aussi des exercices et des QCM.
Une dernière révision à très grande vitesse pourra avoir sa place deux jours avant l’échéance. Elle permettra de se mettre en tête une dernière fois quelques détails difficiles et de renforcer votre mémoire visuelle. Pour les exercices les plus complexes, lisez les solutions et essayez de les retenir. Enfin, prévoyez impérativement une coupure d’au moins une demi-journée entre cette ultime révision et l’examen. Vos connaissances seront à leur place dans votre mémoire à long terme, sans sensation de télescopage et d’écrasement, et vos batteries se seront rechargées. Très important ! Il vous faudra arriver à l’épreuve reposé et avec les idées claires pour affronter au mieux les difficultés.

Dans 97 jours, le Bac – Réviser, une valse à 3 temps : le deuxième pas, la mobilisation générale

La seconde phase commence au plus tard trois mois avant l’examen ou le concours. Elle doit permettre de revoir et de se remémorer toutes les fiches (on y reviendra) dans leurs grandes lignes. La réalisation d’un plan écrit ou la récitation à haute voix des parties principales est alors d’une grande aide pour une mémorisation plus active. Pensez à compléter vos connaissances par des quiz et des exercices afin d’évaluer votre niveau de réponse. Un programme de révision est alors bienvenu. Il tient compte des coefficients des épreuves (passez plus de temps sur celles qui rapportent plus), de votre rapport à la discipline (ne méprisez pas les disciplines qui vous sont indigestes, donnez-vous des raisons de les apprendre). Essayez de perdre le moins de temps en vous fixant des horaires et en vous concentrant au maximum sur votre programme de révision, en vous isolant de vos copains et/ou de votre famille. Pour tenir le choc face à une telle intensité de révisions, donnez-vous des respirations ; certaines courtes (5 à 20 minutes) dès que vous sentez que vous saturez. D’autres plus longues, mais pas plus d’une demi-journée par semaine dans cette période, et sur des activités qui ne vous tiennent pas trop à cœur. Pas trop d’émotions : on a beaucoup de mal à repartir ensuite !

Dans 98 jours, le Bac – Réviser, une valse à 3 temps : le premier pas, comprendre avant d’apprendre

La première phase est une étape de compréhension, quasi immédiate après le cours. Le soir même est le mieux, au pire le week-end suivant, mais cela risque d’être déjà un peu tard si vous avez dû suivre plusieurs cours différents. On reprend ses notes de cours, on les complète. On organise ses pages ou ses fiches. On essaie de repérer la structure du cours et les idées essentielles à retenir (concepts, formules, théorèmes…).
Vous ne laissez rien dans l’ombre : s’il vous manque des données, allez les chercher immédiatement dans des livres, sur Internet, dans d’anciens cours ; si des points sont incompris, demandez conseil à un tiers ou interrogez votre professeur. Cette phase permet de mettre au clair un contenu, de commencer à engranger le maximum de connaissances et de les situer alors que le cours est encore bien « en tête ». Elle doit déboucher sur des fiches de cours cohérentes, bien présentées et complètes. Enchaînez à présent sur les matières à exercices. Cela peut vous aider à comprendre le contenu. En tout cas, ceci vous permet de commencer à vous exercer. Faites-le en tenant compte de ce qui peut tomber à l’examen ou au concours. On apprend toujours en fonction de l’épreuve !

Dans 99 jours, le Bac – Aménager son QG

Ayez à disposition un espace de travail : selon votre situation familiale, il vous faut « réquisitionner » un bureau ou une chambre. Faites-en « votre » espace ! Il est indispensable à votre concentration. Si vous vivez en famille, prenez la pièce la plus isolée que vous pouvez. Autrement, achetez des boules Quies ! À vous de vous l’approprier et de l’organiser pour pouvoir travailler efficacement et agréablement. La table de travail doit être spacieuse avec une pile pour les fiches à mettre au point ; une pile d’ouvrages à consulter ; des casiers bien différenciés par sujet à réviser. Votre chaise doit être située à bonne hauteur pour votre dos, et il faut pouvoir vous y asseoir pleinement, pas sur un coin ! Ayez un éclairage directement orienté sur votre bureau, ni trop lumineux ni trop faible pour éviter la fatigue visuelle. Dans cette pièce, tout se doit d’être pratique, c’est-à-dire facilement accessible. Il est indispensable que vous retrouviez rapidement vos données. Ce qui implique de l’organiser de façon optimale : étagères comportant des classeurs ou dossiers situés toujours à la même place ; de couleurs différentes, chaque couleur correspondant à une épreuve ; d’autres étagères avec les livres indispensables également rangés toujours au même endroit ; une réserve de matériel facilement accessible ; une horloge bien visible. Quand vous êtes au travail, pensez à éteindre votre téléphone portable. Pas facile de se concentrer quand il vibre toutes les deux minutes… Posez-le loin du bureau pour ne pas être tenté de l’allumer.