#Bac2016

Dans 10 jours, le Bac – Inspirez, expirez

Il faut vous allonger sur un tapis ou sur de la moquette dans un lieu pas trop froid. Commencez par respirer calmement. Mettez votre main sur le ventre et essayez de respirer par le ventre. Ensuite, chacun des mouvements suivants doit être fait lentement :
– Inspirez en contractant les muscles des jambes et expirez en relâchant la pression.
– Pliez les coudes. Contractez en inspirant calmement et relâchez en expirant les deux mains, puis les biceps (les muscles avant des bras). Prenez le temps de reprendre la respiration entre deux mouvements.
– Contractez et ensuite relâchez le front. De même avec les mâchoires. Remontez puis laissez retomber les épaules. Toujours avec la même respiration.
– Bougez la tête (lentement) d’un côté à l’autre, d’avant en arrière, puis en cercle.
– Massez-vous très lentement le tour des yeux, huit fois comme le font les étudiants chinois.

Toujours en inspirant et en expirant calmement. Une respiration profonde est d’une grande efficacité pour chasser le stress. Elle favorise une meilleure oxygénation du cerveau. Pour bien respirer, après avoir fermé les yeux, inspirez profondément par le nez, ensuite, évacuez lentement l’air contenu dans les poumons par la bouche. Cette évacuation de l’air est plus lente que l’inspiration. Faites ce petit exercice chaque fois que vous sentez le stress monter en vous pour le vaincre.

Dans 11 jours, le Bac – Les perles du bac

– La calomnie se répand comme une traînée de poulpes.
– La politique n’a rien à faire en philosophie. Tout le monde sait bien que Descartes était membre du Parti Socialiste, et pourtant il a écrit de très bons livres.
– Le régime de Vichy a toujours été très bon pour la santé.
– On voit que l’Union Européenne occupe une place centrale dans les échangismes internationaux.
– La Russie est un grand pays qui possède d’importantes réserves de pétrole, mais également de barils de vin. C’est important pour attirer de nouveaux investisseurs tels que Gérard Depardieu.
– Les bombes atomiques sont inoffensives quand elles servent à produire de l’électricité.
– Le cheval transpirait et faisait de la vapeur quand il tirait les wagons, d’où le cheval-vapeur.
– Le Sahara est avant tout un immense bac à sable.
– On peut comparer ce texte à l’Entonnoir d’Émile Zola.
– Les prochains à aller sur la Lune seront surement les chinois. Cette éventualité n’est pas à prendre avec des baguettes.

Dans 12 jours, le Bac – Leçon d’anglais : les quantificateurs

1. some, any : some et any expriment l’idée d’une certaine quantité ou d’un certain nombre, sans autre précision. Ils signifient « quelques » et sont souvent employés dans le sens des articles partitifs français (du, de la, de l’, de, des). Si some et any ont le même sens, ils ne s’emploient pas de la même façon. On emploiera some dans les phrases affirmatives ( I need some help), any dans les phrases négatives ( he won’t give you any help).

2. les composés de some et any :
– Chose indéfinie : something (quelque chose), anything (quelque chose), nothing (rien)
– Personne indéfinie : somebody / someone (quelqu’un), anybody / anyone (quelqu’un), nobody / no one (personne)
– Lieu indéfini : somewhere (quelque part), anywhere (quelque part), nowhere (nulle part)

3. de beaucoup à trop :
a) beaucoup : pour signifier qu’une chose existe en grand nombre ou en grande quantité, on emploie :
Much + indénombrable (Has he got much money? ). On peut remplacer much par a lot of.
Many + dénombrable pluriel (She hasn’t got many friends). On peut remplacer many par a lot of ou lots of.
Plenty of + indénombrable / dénombrable pluriel (I have plenty of time / friends).

b) trop : pour exprimer l’excès, on a recours à :
too + adjectif / adverbe (It’s too big – he drives too fast).
too much (You eat too much).
too much + indénombrable (There’s too much noise ).
too many + dénombrable pluriel (There were too many people ).

4. de assez à tout :
a) assez : pour exprimer une quantité suffisante, on emploie : enough devant un nom (I’ve got enough money to pay my rent ) ou après un adjectif (he isn’t rich enough to buy it ).
b) Plusieurs : several + dénombrable pluriel (We have several places to visit. )
c) Tout : pour exprimer la totalité, on emploie :
all + indénombrable (She has finished all her work ) / dénombrable pluriel (All these cars are German ).
every + dénombrable singulier (He gets up at 7 every day ). Attention ! Il ne faut pas confondre every (tous) et each (chacun).
both + dénombrable pluriel (I like both films).
Attention à la place de both et de all quand ils sont associés à des pronoms (I like them both. / I like both of them).

d) De un peu de à… quelques : pour signifier qu’une chose existe en petite quantité (un peu…) ou en nombre réduit (quelques…), on emploie :
a little + indénombrable (Can I have a little sugar? )
a few + dénombrable pluriel (He only had a few friends there. )

e) Peu de… : pour signifier qu’une chose existe en trop petite quantité ou en nombre trop réduit (peu de…), on emploie :
little + indénombrable (He had very little time ).
few (Few pupils study Latin ).

Dans 13 jours, le Bac – Travaillez l’esthétique

Sauf exceptions, les candidats ne peuvent composer que sur le matériel d’examen mis à leur disposition durant l’épreuve : copies et papier de brouillon fournis. Pour le reste, n’attendez pas le dernier jour pour préparer votre matériel supplémentaire nécessaire. Testez vos stylos au préalable sur un papier équivalent pendant vos révisions. Évitez un stylo qui bave. Le papier d’examen n’est généralement pas de bonne qualité. Prenez une couleur qui met en valeur votre écriture. L’esthétique de la feuille d’examen est importante pour le correcteur. Repérez si vous préférez un stylo à plume, un stylo à bille ou un stylo-feutre. Le stylo à bille est plus lent à l’écriture, le stylo feutre ne doit pas être à pointe trop large.
Pensez à avoir : des recharges ou des stylos de remplacement ; des moyens pour effacer (blanc, effaceurs). Vérifiez au préalable ce qui est accepté et ce qui donne le rendu le moins désagréable. Pour certaines épreuves, il est permis de souligner ou de surligner. N’hésitez pas à le faire discrètement si cela est admis.
Pour les épreuves qui acceptent la calculette, vérifiez bien le type de modèle qui est accepté. Effacez bien vos antisèches pour ne pas qu’on vous les reproche. Surtout, entraînez-vous à l’avance durant vos révisions à son maniement pour être au top le jour J. Ne prenez jamais une calculette que vous découvrez pendant l’examen ou le concours.

Dans 14 jours, le Bac – Le conseil de François Dufour

Aux oraux de langue :
Etre capable de traduire les textes en français, notamment les nombres compliqués.
Ne pas faire « ami ami » avec l’examinateur…

Philo :
Suivre un plan mais ne pas le faire apparaître (1., 2., ect.)
Bien dégager l’enjeu du sujet.
Tous les exemples et les références doivent être au service d’une analyse.

Ecrit de français :
Savoir ce qu’est un « apologue » et autre genre de textes.
Eviter le style télégraphique
Démontrer, argumenter, expliquer, prouver tout ce qu’on écrit

Oral de français :
S’ennuyer, c’est ennuyer le prof, donc ne pas donner l’air de s’ennuyer/
Etre convaincu c’est être convaincant : « vendre » le texte comme s’il était le vôtre.

Histoire-Géo :
En histoire, commenter les documents ne suffit pas. Il faut « caser » les connaissances du cours liées aux documents.
Définir tous les mots du sujet, même les plus bateau.
Tout sujet appelle une problématique auquel le plan doit répondre.

Mathématiques :
Savoir parfaitement se servir de sa calculatrice.
S’entraîner à faire les exercices revenant le plus souvent (dans les annales).

Economie :
Trop d’exemples tirés de l’actualité n’est pas exemplaire et peut énerver le prof…
Ne pas partir de trop loin dans l’introduction (coller au sujet), ne pas élargir trop loin pour la conclusion (rester proche du sujet).

Dans 15 jours, le Bac – Ecrit de français : les bonus du correcteur

Une bonne copie, c’est…

… une copie propre : ne rédigez qu’une ligne sur deux (les copies de bac sont à petits carreaux), pour faciliter la lecture et la bonne humeur du correcteur ; écrivez lisiblement : les mots mal formés sont mal lus, donc mal compris, donc mal notés ! Pattes de mouche et graffiti du type « ordonnance de médecin » ne sont pas une fatalité : on s’applique, voilà tout ; effacez les ratures et les gribouillis ; utilisez un stylo-plume plutôt qu’un stylo-bille, dont l’encre semble souvent sale.

… une copie organisée : rédigez votre copie dans l’ordre attendu : d’abord les questions sur corpus, puis le travail d’écriture choisi ; séparez bien les parties de votre devoir en sautant quelques lignes entre les réponses aux questions sur corpus ainsi qu’entre ces questions et le sujet d’écriture choisi ; – numérotez vos pages écrites, dans la petite case prévue à cet effet au bas de chaque page de la copie

… une copie valorisée : beaucoup d’entre vous finissent leur devoir bien avant la fin des quatre heures d’épreuve : ne partez pas trop vite, profitez donc de ce temps précieux pour glaner quelques points supplémentaires, ceux qui vous seront attribués – ou retranchés ! – selon la « qualité » de votre écrit. En dix petites minutes, une ultime relecture attentive vous permettra d’éliminer les fautes les plus grossières : respectez la grammaire (accordez le verbe avec le sujet, l’adjectif avec le nom…), sachez écrire les mots usuels (davantage, malgré, notamment, parmi…) et celui des grands auteurs (Baudelaire ou Apollinaire, par exemple), ainsi que, dans l’en-tête de votre copie, le mot baccalauréat… Appliquez la norme de citation des titres : soulignez le titre des œuvres intégrales (livre, recueil, journal…) et notez entre guillemets le titre des extraits (poème, chapitre, article…).

Dans 16 jours, le Bac – Vaincre le stress

– Pensez trente secondes à quelque chose de positif : un bon souvenir, un fou rire, une blague, une personne que vous aimez, un projet sympathique après les épreuves.
– Respirez profondément par le ventre.
– Pratiquez un exercice de relaxation.
– Faites du sport ou pratiquez une activité physique.
– Faites une sieste.
– Parlez de vos soucis à quelqu’un ou écrivez-les.
– Riez le plus souvent possible !

Surtout, évitez de :
– Consommer une drogue pour vous calmer, et notamment du tabac, du cannabis ou des tranquillisants. Toutes sont néfastes pour la santé, et empirent la situation, même quand elles donnent l’impression contraire.
– Grignoter, surtout des aliments très riches en sucres ou en graisses. Remplacez-les par un verre d’eau, une tisane, un fruit ou un laitage.
– Vous décourager. Acceptez ce moment difficile, sans vous lamenter, essayez de repérer ce qui est positif dans votre vie et cherchez en permanence des solutions.

Dans 17 jours, le Bac – Pourquoi tant de stress ?

Quand la situation est inquiétante – attendre ou passer une épreuve par exemple – et par manque de confiance en soi, le corps se met à produire de l’adrénaline pour l’aider à mieux gérer la situation. Les effets de cette hormone sont instantanés : accélération du rythme cardiaque ; augmentation de la tension artérielle ; contraction des muscles des bronches et des vaisseaux sanguins.
Malheureusement, quand ce stress se maintient trop longtemps, le corps s’épuise. Il vous faut parvenir à canaliser ou au moins à contrôler cette montée d’adrénaline. Ceux qui y arrivent réussissent à exceller dans les situations délicates. Si vous vous laissez dominer par ce stress pendant les révisions, difficile d’aller au bout. Pas de découragement, essayez de dédramatiser la situation, de vaincre vos angoisses, éventuellement en travaillant sur vous. Prenez déjà un peu de temps quand vous sentez la tension monter pour faire de la relaxation.

Si vous reconnaissez un ou plusieurs de ces symptômes (en l’absence de maladie) c’est sans doute-être que vous êtes (trop) stressé :
– mal de dos persistant, courbatures, maux de tête, mal de ventre
– problèmes pour vous endormir, réveils nocturnes, fatigue, même au réveil
– trous de mémoire
– humeur maussade, perte du sens de l’humour, irritabilité
– anxiété ; accélération de la respiration
– changements brusques d’humeur
– inquiétude, angoisse, panique
– baisse de la libido
– difficultés de concentration

Dans 18 jours, le Bac – Ave Caesar, morituri te salutant

Cette formule de salutation de l’empereur romain, contrairement à ce que l’on croit souvent, n’est pas celle que prononçaient habituellement les gladiateurs avant de combattre dans l’amphithéâtre, puisque les gladiateurs n’étaient pas tous destinés à mourir dans l’arène, loin de là : il n’y aurait eu aucun vainqueur au combat !
Et puis cela aurait coûté bien trop cher à celui qui offrait les jeux, fût-ce l’empereur… Enfin, le public romain aimait à faire gracier un gladiateur vaincu, s’il avait bien combattu. En fait, l’historien Suétone nous raconte que c’est au début d’un spectacle de combat naval sur un lac que les combattants saluèrent ainsi l’empereur Claude, lui donnant d’ailleurs le titre d’imperator (empereur) et non de César. Il aurait alors répondu : « peut-être pas ! ». Les combattants, estimant qu’il leur avait fait grâce, refusèrent alors tout bonnement de se battre. L’empereur eut le plus grand mal à les y obliger : il quitta sa place et courut autour du lac, alternant menaces et encouragements. L’anecdote ridiculisant l’empereur eut beaucoup de succès.

Dans 19 jours, le Bac – Soigner la conclusion

La conclusion est d’abord une réponse claire et synthétique à la problématique énoncée en introduction : Il s’agit de rappeler brièvement chacune des grandes idées que vous avez développées dans les parties. Elles devraient s’enchainer logiquement si le plan a été bien construit. Ce n’est pas le moment d’ajouter des exemples, des chiffres ou pire, une idée que vous auriez oublié en rédigeant, attention !

Une bonne conclusion comporte ensuite une ouverture, un élargissement qui invite, à partir de vos conclusions, à poursuivre la réflexion sous un autre aspect. Etape difficile qui peut donner lieu à des maladresses : il vaut parfois mieux renoncer à une ouverture plutôt que d’en proposer une à tout prix qui s’avère plate et sans intérêt.

Une ouverture bien faite tient compte des acquis du développement, qui donnent une expertise utile pour saisir un nouveau concept, une nouvelle notion ; il s’agit de montrer que le problème résolu éclaire d’un jour nouveau d’autres problèmes.

L’ouverture peut être diachronique : elle suggère que les faits décrits par le développement ont eu des conséquences. Par exemple, le règlement imparfait de la Première Guerre mondiale aura des conséquences dramatiques : la ruine et l’humiliation de l’Allemagne favoriseront en effet les mouvements nationalistes et l’arrivée au pouvoir du parti nazi. Elle peut également opérer un déplacement vers un autre domaine de la pensée ou de la création.